Difficultés financières et variation d'activité

L’anticipation comme clé de succès

Pendant une phase de création, de développement ou tout simplement dans l’exercice normal de son activité, toute entreprise peut connaître des difficultés financières de différents ordres.

Différentes situations y conduisent, comme un besoin en fonds de roulement sous-financé, un ralentissement ou une forte progression de l’activité, la perte d’un client majeur, un poste client insuffisamment recouvré, un sureffectif, des équipements mal financés, des pertes d’exploitation…

Les tensions de trésorerie qui en découlent contraignent alors l’activité courante de l’entreprise du fait des arbitrages qui doivent être réalisés, l’exposant à des assignations de créanciers publics ou privés.

Il est indispensable d’agir le plus en amont possible.

La première mission d’AJ UP est alors de réaliser un pré-diagnostic avec le dirigeant et ses conseils afin de déterminer l’outil juridique le plus adapté.

En l’absence de cessation des paiements, le mandat ad hoc, procédure amiable et confidentielle, peut être le moyen de mettre en place les premières mesures urgentes et et d’envisager une intervention immédiate auprès de la/des banque(s) ou de tout autre financeur ou créancier en fonction de la typologie de l’entreprise.

En cas de cessation des paiements depuis moins de 45 jours, la procédure de conciliation, également amiable et confidentielle, peut être ouverte.

Si la situation financière est davantage dégradée, les procédures de sauvegarde ou de redressement judiciaire doivent être examinées. Si ces deux dernières procédures sont publiques et ont pour caractéristique principale le gel du passif, elles permettent d’utiliser des moyens juridiques plus contraignants envers les tiers et de solliciter des mesures telles que la prise en charge de certaines créances salariales.